Xuan Mi - Carnet de Voyage

Cela fait déjà plus d'une dizaine d'année que j'ai réalisé que cette belle amie, la coccinelle, apparaissait dans mon environnement régulièrement pour me délivrer divers messages. Vous me direz, pour celle qu'on nomme aussi la messagère de Dieu, cela n'a rien de si étonnant, sauf qu'il m'est arrivé deux faits extrêmement marquants ces dernières années, si bien qu'aujourd'hui, je suis toujours en alerte lorsqu'un de ces insectes m'apparaient. Je raconte ici le premier ;

Ma grand-mère, il y a plusieurs années, nous faisait visiter la Chèvrerie de mon Oncle, à ma mère et moi-même. C'est à l'intérieur du batiment, sur un tas de pailles, que j'y ai apperçu une coccinelle. J'ai été traversé par un sentiment étrange et intense, me disant que le minuscule insecte n'était pas là par hasard. Cependant, je n'arrivais pas à comprendre le pourquoi du comment et je m'en préoccupa pas davantage, reprennant ma visite des lieux. Mais une dizaine de minutes plus tard, alors que nous nous étions installés sur des rondins de bois dans le pré pour discuter tranquillement, j'ai apperçu une nouvelle fois une petite coccinelle qui courait sur l'épaule de ma grand-mère. Et une nouvelle fois, ce sentiment étrange que quelque chose se passait me serra l'estomac. Mais impossible de savoir quoi sur le moment.

Ce n'est qu'une demi-heure~une heure plus tard que la petite amie, de l'époque, de mon père nous appela pour nous annoncer que celui-ci avait fait un infractus et que l'ambulance venait de partir pour les urgences. Sous le choc, je ne pensa pas aux coccinelles. Nous avions filé à l'hôpital et pour différentes raisons, on nous interdit de le voir. On a attendu plusieurs heures, avant qu'on nous fasse savoir qu'il fallait que nous rentrions, qu'on ne pourrait pas le voir ce jour-là, mais qu'on nous rappelerait dans la soirée pour nous donner des nouvelles. ( Je ne ferais aucun commentaire sur les méthodes de cet hôpital, même si je le pense très fort. ) Ce n'est qu'un peu plus tard dans la soirée, qu'en ouvrant les fenêtres parce que j'avais un besoin urgent d'air, que je vis sur le rebord de la fenêtre une petite coccinelle, une coccinelle morte. Et que je fis alors le lien entre celles que je vis plus tôt dans la journée, celle-ci, et les évènements qui venaient d'arriver.

Je vous rassure cependant, mon père est toujours vivant, mais ce qui me resta de cette expérience, c'est qu'il est important que je sois à l'écoute des messages, en particulier de ces petits insectes. 

Je vous parlerai du second évènement marquant dans un poste dédié. 

Et vous, quel est votre animal totem ? 

Sachez que si vous n'avez pas encore conscience de qui il est, il vous suffit de lui demander de se manifester à vous et d'être extrêmement attentif aux signes qui apparaîtront ensuite. Vous n'allez pas forcément voir l'animal en chair et en os, mais il se peut que vous le voyez à la tv, sur un magasine, sur une page web ou autre. Soyez attentif à ce que vous ressentez à ce moment-là et cela vous apparaîtra certainement ensuite comme une évidence. 

Il y a quelques années, je me suis inscrit sur un site de rencontres, pour les mêmes raisons qui poussent tout le monde à s'y rendre, briser la solitude, trouver un compagnon/une compagne de vie, d'aventures. 
 
J'y ai croisé la route d'un jeune homme qui semblait sur pas mal de points me correspondre, du moins, sur le papier. Après plusieurs jours à discuter, nous avions décidé de nous rencontrer et nous l'avons fait. Après une après-midi, et soirée, forte en émotions, je rentra chez moi avec un drôle de sentiment qui me rongeait les entrailles. Il ne s'était rien passé de particulier pour qu'un tel doute s'installe, le jeune homme avait été sympathique et il avait su trouver les mots pour me convaincre de simplement vivre cette histoire sans nous prendre la tête. 


Je m'étais alors assis sur un banc non loin de chez moi, levant les yeux vers les étoiles et je fis ce que je fais à chaque fois que j'en ressens le besoin, je demande conseils à mes guides, leurs demandant simplement de m'envoyer quelques signes. Je savais qu'après cette demande, j'allais devoir être attentif à ce qui se passait autour de moi, afin d'entendre, de ressentir la réponse.


Et il ne fallut pas moins de 5 minutes pour qu'une réponse se manifeste à moi. Je venais à peine de me lever pour rejoindre mon appartement que je tomba nez-à-nez avec un hérisson. Il était là, devant la porte d'entrée de l'immeuble, en plein milieu, à m'observer. Il s'enfuit ensuite à toute vitesse, mais je savais que le timing était bien trop parfait pour que je n'y prête pas attention. Et tant bien même j'aime cet animal, la curiosité me poussa à faire une recherche très rapide de sa symbolique et les premiers mots sur lesquelles je tomba et qui résonnèrent en moi furent ceux-ci " Symbole d'avarice et de gourmandise". Cela mit en évidence le sentiment que j'avais vaguement eu face à l'individu, sa tendance à aller un peu trop vite sans pourtant exprimer une véritable envie de s'investir dans le long terme. Et quand, le lendemain matin, je découvris un oiseau mort sur les marches de mon commerce, je décida, comme vous pouvez vous en douter, de rompre tout contact avec ce jeune homme. 


Vous pourrez certainement me dire que cela n'était qu'un hasard, mais à mes yeux le hasard n'existe pas et je mets un point d'honneur à observer, sentir et ressentir. A écouter chaque signe. Pour cela, je fais souvent des recherches sur internet afin de me faire une idée rapide ou j'utilise ce livre ; 

Comme tout le monde, j'imagine, j'essaies de faire confiance à mon intuition. Lorsqu'on ressent une sensation étrange, quelque chose qui nous dérange, il ne faut surtout pas l'ignorer, car notre âme sait mieux que nous se qui se passe ou se qui va se passer. Étrangement, après des années à écouter et observer, mon intuition a fini par prendre, parfois, la forme d'une illumination, dans des cas bien particuliers. Je le vois, je le décris comme une illumination, car je ne sais pas comment l'exprimer autrement. C'est comme ci mon regard était attiré très soudainement vers un objet, une personne, ou n'importe quoi d'autres, et que pendant un instant extrêmement bref, cette chose était entourée d'un halo de lumière et qu'un sentiment extrêmement particulier me traversait à ce moment. Il m'a fallut beaucoup, beaucoup d'années avant de pouvoir reconnaître ce sentiment et comprendre le sens que pouvait avoir ces intuitions. 


Il y a certainement d'autres instants, mais le premier qui me vient à l'esprit, et qui fait un parfait bref exemple, est en lien avec ces années où j'avais un comportement anorexique et que j'étais allé aux courses. C'était toujours assez rapide, car je ne mangeais à l'époque que des yaourts nature 0% et il n'y avait donc que cela de comestibles dans mon panier. Sauf qu'en remontant le rayon pour rejoindre les caisses, je fus stoppé dans mon élan par cette intuition. Mon regard se figea sur une boite de biscuits et ce sentiment d'halo de lumière me foudroya. Je ne mangeais pas de gâteaux à l'époque, il en était évidemment hors de question au vu de mon obsession pour les calories, mais j'avais déjà vécu quelques expériences similaires et je savais qu'il ne fallait pas ignorer ce qui venait d'arriver. Alors je pris la boite de gâteaux et la mis dans mon panier avant de rejoindre les caisses. L'attente ne fut pas longue, je paya mes achats et alors que je rangeais mon porte monnaie, je sentis un grand froid me traverser le dos. N'ayant pas mangé depuis le soir précédent, j'étais simplement entrain de faire un malaise. Mes genoux plièrent et j'eu à peine le temps de m'asseoir sur le rebord permettant de poser ses sacs de courses, blanc comme neige. Et c'est là que mes yeux se reposèrent sur les gâteaux. Du sucre. J'attrapa la boite, l'ouvrit et m'empressa de croquer dans l'un d'entre eux afin de me remonter. Ce jour là, c'était la seule chose dans mon panier qui pouvait être ouvert facilement, rapidement et m'aider à reprendre un minimum mes esprits. Du sucre qui n'aurait pas été présent dans mon panier si je n'avais pas écouté mon intuition.  

Je ne me souviens plus depuis quand exactement je prononçais ces mots "Mon Ange, aide-moi, je t'en prie.", mais cela devait faire très longtemps. Et je les ai prononcé à maintes et maintes reprises et depuis ma plus tendre enfance, car, me semble-t-il, je crois aux anges, à nos guides, depuis aussi loin que je puisse me souvenir. A chaque moment de doute, à chaque épreuve, je répétais sans cesse ces mots "Mon Ange, aide-moi, je t'en prie." Encore et encore, et encore... Si bien qu'à chaque obstacle rencontré, ils résonnaient en moi, en boucle, comme un vieux disque rayé, comme une supplication qui s'échappait au moindre de mes soupirs. A une période très sombre de ma vie, je pense même qu'ils avaient perdus leur sens, que je n'y croyais plus vraiment, que je les prononçais en mon fort intérieur sans plus espérer ou attendre grand chose. Mais je continuais de parler à cet Ange, mon Ange, parce que tristement, dans ces années-là, j'avais le sentiment de ne plus pouvoir parler de mes souffrances à qui que soit d'autre. 
 
Étrangement, alors que j'étais au plus bas, je supplia à cet Ange de se manifester à moi, de me donner son nom. J'espérai avoir un quelque chose qui me pousserait à continuer à y croire. J'étais encore très jeune, désemparé, las et épuisé. Alors je lui ai demandé son nom... Je n'avais pas dormi pendant plusieurs jours et je n'étais même plus certain de vouloir continuer à exister. Je n'en avais plus envie. Et il y a eu cette voix, fine, presque inaudible, un vague écho dans mon esprit qui aurait pu être simplement le fruit d'une grande fatigue. Mais j'ai entendu ce mot : " Courage ", alors que je venais à l'instant-même de le supplier de me donner son nom.


Courage. 
 
Machinalement, bien trop fatigué pour réaliser qu'un tel patronyme était rocambolesque, je répéta cette phrase que je n'avais de cesse de prononcer, remplaçant simplement Mon Ange, par ce mot, ce prénom insensé qu'on venait de me glisser à l'esprit.
 
" Courage, aide-moi, je t'en prie."
 
Je crois que c'est à cet instant-là que je compris que tant bien même nos guides étaient là pour nous soutenir et nous guider, c'est à nous de trouver la force d'avancer, d'affronter les épreuves qui se présentent et de grandir. Ils ne peuvent accomplir les travaux qui nous sont donnés, ils sont des guides, des confidents, un soutien précieux, mais nous sommes les capitaines de notre navire et il revient à nous d'affronter les tempêtes. 
 

Quand j'étais enfant, que je ne savais pas encore marcher, ma grand-mère me gardait souvent à la ferme familiale. Elle et ma mère m'ont raconté à de nombreuses reprises un fait assez étrange à mon sujet. Ma grand-mère, étant cartomancienne, possédait, comme on peut s'en douter, un jeu de Tarot de Marseille qu'elle utilisait régulièrement pour des consultations ou des tirages privées. Elle prenait évidemment toujours soin de les ranger après chaque séance dans une petite boîte. Cependant, sans que personne ne puisse réellement expliquer pourquoi, et encore moins comment, le bébé que j'étais se retrouva à nombreuses reprises avec deux lames bien particulières dans les mains. Toujours les mêmes. Qu'importe que les cartes se trouvaient rangées dans la boite hors de ma portée, qu'importe que je fusse installée sur ma chaise haute ou dans mon parc, ma grand-mère me retrouvait à jouer, à mâchouiller ces deux lames. Cela provoqua sans aucun doute quelques inquiétudes chez ma mère, car les cartes n'étaient autres que le Bateleur et la Mort. 


La Mort. Evidemment, son sens littéral peut effrayer. Mais la lame a bien des significations, chose que ma grand-mère expliqua certainement. Mais suite à un conflit familial qui survint assez tôt et les relations assez conflictuelles qui en découla, ce n'est pas elle qui donna sens à ces événements ou qui m'accompagna d'ailleurs pendant mon apprentissage des arcanes. Ce n'est que plus tard, à l'adolescence, quand je commença, par moi-même, à m'intéresser au Tarot que je découvris le sens de ces cartes et, potentiellement, le présage qu'elles annonçaient. Tout du moins cela reste, comme pour beaucoup de choses présentent dans ce carnet, une interprétation personnelle.


Le Bateleur est bien des fois symbole du jeune apprenti, de celui qui vient de naître et qui doit encore apprendre à user d'outils afin de parfaire son apprentissage. Il est au début de sa quête, l'arcane N°1, et aspire assurément à plus de maîtrise, à devenir plus grand et plus habile. 
La Mort est symbole de renaissance, elle annonce une fin, nécessaire, irrémédiable, mais aussi et surtout un renouveau. Elle est l'Arcane Sans Nom, symbole parfois du médium, liée naturellement aux défunts. 


Il est assez difficile, plus de 25 ans plus tard, de donner la signification exacte de cette étrange association, car il faut prendre en compte bien des choses et je n'étais alors qu'un bébé. Mais il est assez évident qu'au vu de mon parcours, je suis en apprentissage, que toutes les choses que j'ai vécues jusqu'alors avaient pour but de me faire évoluer, de m'enseigner. C'est vrai pour tout le monde, nous sommes là pour apprendre et évoluer, mais je sais que même si à certaines périodes de mon existence, j'ai voulu renier le lien que j'ai avec le monde spirituel, il est bien là. Et j'apprends à chaque instant. 
L'Arcane Sans Nom a aussi un autre sens pour moi qui suis Non-Genre, car le prénom que je porte met en évidence le genre qui m'a été assigné à la naissance, de fait, il m'est assez difficile de l'assumer entièrement. Je ne peux cependant pas user d'un autre, tant bien même, sur la toile, il m'arrive régulièrement d'utiliser des pseudonymes - prénoms mixtes pour me qualifier, ils ne sont pas le reflet de moi-même. N'arrivant pas à assumer mon prénom et ne pouvant cependant pas en changer pour un autre, j'ai régulièrement le sentiment de n'avoir aucun Nom sous lequel me présenter.


Mon regret aujourd'hui, alors que ma grand-mère est décédée l'année dernière, c'est de n'avoir pu récupérer ses cartes de Tarot, nos cartes, comme elle me le répétait souvent, car on y voit évidemment encore aujourd'hui les marques que j'y laissa dans ma toute petite enfance. Mais je me dis souvent que si elles doivent me revenir, alors le Destin y œuvrera. 

Avant ma venue au monde, ma grand-mère, qui était cartomancienne, a dit à ma mère que l'enfant qui allait naître serait « comme elle », qu'elle l'avait vue dans ses cartes. Avec le recul, il est assez évident qu'elle avait raison, car tant bien même je n'ai pas la prétention d'avoir des capacités particulières, j'ai toujours baigné dans ces univers un peu particuliers, je dirais même, « contre ma volonté », à une certaine période de ma vie.  


Quelques temps avant ma naissance, cette même grand-mère aurait du mettre au monde un enfant elle-aussi, mais celui-ci est mort né, ce qui, peut-être, peut expliquer que finalement j'ai eu des rapports assez compliqués avec elle et qu'elle ne m'accompagna pas dans mon évolution comme je l'aurais espéré. Mais perdre un enfant est toujours un grand Drame. Le petit aurait du se nommer David, du moins, c'est ainsi qu'on le nomme encore aujourd'hui dans un cercle restreint de ma famille.


Enceinte de huit mois, subissant un quotidien effroyable, ma mère fit une tentative de suicide en ingérant un grand nombre de médicaments, ayant la ferme intention de mettre fin à nos vies. Ce fut un miracle qu'elle réchappe à la mort, et ce fut encore plus miraculeux, d'après le médecin, que moi-même j'y réchappe.  


Le jour de ma naissance, il faisait grand soleil, mais celle-ci fut compliquée, car il s'est avéré que j'avais deux fois le cordon ombilical entouré autour de la gorge. Quant l'équipe médicale s'en rendit compte, alors que je m'extirpais du corps de ma mère, bleu comme la mort, on me repoussa à l'intérieur afin d'essayer de me libérer, de me sauver. Ce fut sans conteste une expérience plus que terrible pour ma mère. Mais ils réussirent à dénouer le cordon et je vins au monde une deuxième fois. Et au moment même où je quitta le corps de ma mère, que je lâcha mon premier cri, un éclair unique fendit le ciel bleu et la pluie tomba en trombe. Cela me fut raconté par ma famille, car les circonstances de ma naissance et les événements liés à celle-ci surpris et choqua les miens.


J'interrogea plus tard une médium à ce sujet, afin de savoir ce que pouvait bien signifier, si signification il y avait, cet événement, celle-ci me répondit que le jour de ma naissance, mes ancêtres étaient présents pour célébrer ma naissance. 


Ce que je garde en mémoire encore aujourd'hui, c'est d'être venu au monde deux fois, que la même femme, ma mère, m'a mise au monde deux fois.
Que j'aurais pu mourir avant même de naître, que je me suis accroché, que mon âme désirait ardemment s'incarner et vivre cette expérience de vie.
Celui d'être double, d'avoir un lien profond avec ce garçon qui aurait du faire parti de ma vie, d'être attaché à lui, d'être lui, peut-être, moi qui suis née dans un corps féminin et qui, pourtant, après des années et des années de réflexion, n'arrive à s'identifier à aucun genre. 

Bonjour à vous qui êtes certainement tombés sur ce blog par hasard ! 


Ceci est un Carnet de Voyage, comme je l'appelle, ou plutôt « un Carnet de Vie ».


J'ai toujours souhaité écrire mes expériences de vie, sauf qu'étant pas très à l'aise avec un stylo, je ne me suis jamais lancé. Alors pourquoi pas un blog ? Je souhaite principalement écrire pour prendre du recul par rapport à mes expériences, ne pas oublier, pouvoir les relire. Je ne dirai jamais que mes réflexions sont cependant vraies, que ce n'est pas là pure folie, mais c'est ma réalité, mes pensées à un moment X de mon existence, ma vision des choses. 


Je vais relater mes différentes expériences, essayant de les classer par ordre chronologique, car cela témoigne d'une évolution, parfois celles-ci se complétant. La dernière page correspond donc à ma naissance, la première à l'événement le plus récent. Il est donc possible que des articles apparaissent ici et là, car je vais écrire selon mes envies, ma motivation, les événements du passé.


Pour me présenter, brièvement : On peut me nommer Xuan, je suis né en Mai 1989, je suis Taureau ascendant Balance, je suis propriétaire d'un Commerce de proximité, j'utilise le féminin et le masculin, parce que je me considère comme Non-Genre.